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Faire advenir la société enconviviale

Jusque dans ma vie personnelle j’ai pu éprouver combien la convivialité* était mise à mal en ces temps de crises, du fait de nos folies et de nos violences plus ou moins subtiles, engendrées par les peurs inconscientes de la société moderne**.

Mon engagement dans le métier novateur et exigeant d’intervenant en thérapie sociale, ainsi que ma vision d’une nouvelle « Société enconviviale*** » structurée plus organiquement en « Cellules enconviviales »*** créées pour pouvoir y réapprendre à soigner la vie conviviale et démocratique, répondent à ma motivation profonde de contribuer à la guérison collective de la société.

*Convivialité : « rapports positifs entre les personnes, dans la société » (dictionnaire Le Robert), dans le sens commun des relations authentiques, confiantes, fraternelles, démocratiques, intelligentes, créatives, constructives, transformatives…

**Nos déracinements, divisions, aliénations, soumissions, atomisations, etc., qui, jusque dans les villages, les communautés, les organisations, les institutions, les couples, les familles, nous empêchent d’être confiants, authentiques, en paix, en liens véritables les uns avec les autres, avec la réalité, avec nos territoires, avec la nature et surtout avec nous-mêmes, et de pouvoir faire vivre nos nécessaires conflits démocratiques en sécurité pour notre épanouissement et celui de nos communautés et de notre environnement.

***Enconvivial : apte à soigner la convivialité – l’installer, l’entretenir, la rétablir au besoin – entre tous les membres d’un groupe (ou « corps social »), d’un lieu, d’une communauté. Mot que j’ai inventé, à partir de mes diverses expériences personnelles et professionnelles, puis de mon apprentissage de la thérapie sociale, de sa philosophie et surtout de sa pratique.

 

Mon métier d’intervenant en Thérapie sociale TST®

Après un parcours de vingt ans de journalisme scientifique et social et de cadre dans les médias, je me suis formé au métier d’intervenant en Thérapie Sociale TST® de 2012 à 2015 au sein de l’Institut Charles Rojzman (ICR). Je suis supervisé depuis par le même institut.

Mon métier est de contribuer à rétablir la coopération dans des groupes et des systèmes traversés par des tensions, peurs et séparations empêchant des relations saines et vivantes et la résolution de problèmes complexes.

Actuellement, mes principaux domaines d’intervention sont :

  • l’analyse de pratiques professionnelles dans un objectif spécifique d’améliorer la confiance, le soutien mutuel et la coopération dans les organisations et les institutions, notamment auprès d’équipes de travailleurs sociaux et de soignants
  • l’accompagnement individuel, de couple ou familial
  • l’accompagnement ou l’éducation à l’enconvivialité dans le cadre d’ateliers organisés au sein de tiers-lieux, d’écolieux ou autres espaces propres à (re)créer tous ensemble un quotidien plus digne, plus protecteur et plus humain à l’échelle locale (voir La Société enconviviale)
  • l’accompagnement de Cellules de voisinage, dont j’ai inventé le concept après le pogrom du 7 octobre en Israël et la montée de l’antisémitisme qui s’en est suivie, pour permettre aux Français de se reparler entre voisins et mieux se défendre ensemble face aux forces idéologiques qui ébranlent la nation.

 

Avec une compétence spécifique

En tant qu’intervenant en Thérapie sociale TST®, ma compétence spécifique est de pouvoir créer pour chaque groupe un « cadre sécurisé » (ou cellule) et l’accompagner dans le processus de rétablissement de la coopération, en 7 étapes :

Inspirer confiance, être au service de tous et de chacun

Harmoniser les motivations

Installer la confiance dans le groupe (y calmer les peurs)

Libérer la parole pour pouvoir faire vivre les nécessaires conflits démocratiques

Créer des dispositifs de partage d’informations circulantes

Construire l’intelligence collective intégrant la complexité

Résoudre ensemble les problèmes complexes et trouver des solutions

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« Il ne s’agit plus de décider pour les autres. Plus que jamais, l’avenir est imprévisible et il est à construire par tous ». Charles Rojzman (à ma droite sur la photo), inventeur de la thérapie sociale, dans Sortir de la violence par le conflit (Ed. La Découverte, 2008).

 

 

 

« Nos rêves sont standardisés, notre imagination industrialisée, notre fantaisie programmée. Nous avons quasiment perdu le pouvoir de rêver un monde où la parole soit prise et partagée, où personne ne puisse limiter la créativité d’autrui, où chacun puisse changer la vie ».

Ivan Illich, La Convivialité (Ed. Points, 1973)

« Quasiment perdu »… Mais en voie d’être retrouvé !

 

 

 

La Société Enconviviale – Dessin Y.L.